BANK OF AFRICA
UN ACTEUR PANAFRICAIN AU CŒUR DE LA RELANCE RESPONSABLE
Acteur bancaire majeur du continent africain, BANK OF AFRICA s’impose comme un modèle de croissance durable et d’engagement sociétal. Portée par une vision panafricaine ambitieuse, la banque multiplie les initiatives en faveur du financement responsable, de l’innovation verte et de l’intégration régionale. Ce dossier met en lumière les piliers de sa stratégie et son rôle clé dans la relance économique du continent.
Créée en 1959, conjointement avec Bank Al-Maghrib et la Caisse de Dépôts et de Gestion, pour marquer l’indépendance économique et financière du Maroc et accompagner son émergence, la Banque Marocaine du Commerce Extérieur avait inscrit dans ses statuts l’obligation d’accompagner l’intérêt collectif. Et après sa privatisation en 1995, BANK OF AFRICA n’a cessé de placer, sous la Présidence de Othman Benjelloun, sa Responsabilité Sociale d’Entreprise et sa Stratégie de Durabilité en haut de ses priorités.
Cet engagement exemplaire n’est, en effet, qu’un écho aux valeurs que le Groupe BANK OF AFRICA a en partage avec l’ensemble de ses parties prenantes. Des valeurs inspirées du respect des spécificités de chacune de ses implantations, ainsi que de l’universalité de ses principes : ceux de bonne gestion et de rigueur, de loyauté vis-à-vis de ses actionnaires, une quête d’excellence dans la conduite des relations avec ses clients et ses ‘’parties prenantes’’ que sont les communautés d’Etats et la Société Civile.
Ce qui est partagé, aussi, c’est une africanité et un attachement profond au continent africain. En préservant cette Africanité, le Groupe s’intéresse également à ses partenaires et à ses clients d’Europe, d’outre Atlantique, d’Asie et d’Océanie. C’est tout le sens qui a été donné à l’élargissement et à la structuration des implantations africaines du Groupe BANK OF AFRICA.
Dès 1989, et continuant à œuvrer pour l’intérêt collectif, BMCE Bank avait été sollicitée par le gouvernement malien pour accompagner la restructuration de la Banque de Développement du Mali. Au vu de l’expérience réussie, une même demande avait été formulée par les dirigeants congolais en 2003 pour accompagner La Congolaise de Banques.
Sous l’impulsion, une nouvelle fois, de son Président Othman Benjelloun, BANK OF AFRICA a décidé, de donner un contenu plus précis et plus tangible à son ambition de continentalité et de développement à l’international. BANK OF AFRICA est ainsi devenue actionnaire minoritaire, en 2007, puis majoritaire en 2010, de BOA Holding, avec une présence aujourd’hui dans près d’une vingtaine de pays d’Afrique subsaharienne, soit le second groupe bancaire le plus diffus sur le continent.
Au-delà d’une simple prise de participation capitalistique, ce rapprochement représente une alliance pour le développement. L’alliance pour le développement de l’activité retail, dans une vingtaine de pays et davantage encore demain, tant notre continent représente en lui-même, un gisement de croissance inépuisé, nourri de la bancarisation croissante de millions d’Africains et leur accès à une offre financière diversifiée, allant des services bancaires de base jusqu’aux plus sophistiqués.
Elle est aussi l’alliance pour le développement Corporate et Entreprise car l’enjeu est, pareillement, de nourrir les projets d’infrastructures, d’équipements et d’investissement qu’entreprennent en Afrique de l’Ouest, en Afrique de l’Est, les entreprises publiques et privées, les étrangers de plus en plus nombreux à saisir les innombrables opportunités qu’offre notre continent.
L’enjeu de cette alliance est, par ailleurs, la multiplication et la diversification des échanges et des investissements entre l’Afrique subsaharienne, l’Afrique atlantique et le Maroc.
Concernant les réalisations commerciales en matière de Finance Durable sur cette dernière décennie, un travail substantiel a été mené sur l’efficacité énergétique et les chaînes de valeur vertes. En s’associant à l’expertise de la BERD, plus de 250 projets ont été accompagnés en efficacité énergétique pour un montant de près de MAD 1,5 milliard, avec 85% des financements orientés vers les activités les plus polluantes.
En Afrique subsaharienne, le travail mené s’est matérialisé par de 1ères opérations au Burkina Faso et Togo pour près de CFA 9 milliards au total et une identification avancée d’une demi-douzaine de secteurs à financer en Côte d’Ivoire. Les potentialités en Afrique subsaharienne sont colossales et la banque compte y jouer un rôle central. A titre de rappel, sur les plus de USD 1 300 milliards d’investissements réalisés annuellement en Afrique, seulement 15% souscrivent aux objectifs des ODD.
En matière d’innovation financière, la Banque a été parmi les précurseurs de la place sur deux outils réglementés: (i) le Green Bond émis en 2016 pour financer les projet d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable et (ii) le fonds commun de placement Capital ISR, qui est un fonds éthique encourageant les comportements responsables des entreprises et le développement durable.
En termes de sélectivité de ses financements, le Groupe Bank Of Africa a adopté dans l’ensemble de ses Filiales une liste d’exclusion d’activités à financer, basée sur les recommandations de l’European Development Finance Institution. Sur la base d’un monitoring poussé, l’exposition consolidée aux activités exclues totalement ou partiellement est, à fin décembre 2024, de 0,18%, inférieur à la limite de 10% tolérée pour les activités figurant sur la liste d’exclusion (Boissons alcoolisées, Tabac, Armes, munitions et jeux d’argent). Dans le même temps, le financement consacré au charbon est nul.
De même, la grande majorité des dossiers d’investissement et de crédits de fonctionnement sont désormais systématiquement analysés sous le spectre Environnemental, Climatique et Social. Sur cette base, BANK OF AFRICA a entamé un travail de catégorisation de son portefeuille afin de piloter efficacement les financements durables, détecter des opportunités commerciales pour la finance durable, aider à la prise de décision d’investissement et orienter les flux financiers vers des activités durables et réponse globale aux ODD. A fin 2024, ce sont près de 45% des financements de BANK OF AFRICA qui sont liés à une activité ou objet durable.
Enfin, en janvier 2025, BANK OF AFRICA est devenue la première banque marocaine à soumettre son Rapport « Stratégie Climat » à la Banque Centrale, Bank Al-Maghrib, s’alignant de manière proactive sur les exigences émergentes des normes IFRS S2 portées par l’ISSB. Ce rapport marque ainsi une étape majeure dans l’intégration du climat au cœur des stratégies financières du Groupe.
Il repose sur une méthodologie rigoureuse et collaborative, mobilisant l’ensemble des entités clés du Groupe, pour aboutir à une lecture financièrement robuste des enjeux climatiques. La Banque a, de ce fait, structuré une feuille de route climat ambitieuse et opérationnelle, articulée autour de la mesure de son empreinte carbone financée, de l’analyse des risques climatiques, et de l’intégration progressive de ces enjeux dans la stratégie globale de gestion des risques et de financement.
Au travers de l’ensemble de cette démarche, le Groupe BANK OF AFRICA est devenu un partenaire crédible pour ses parties prenantes, dont l’expertise est reconnue dans le Financement Durable et qui aspire à contribuer activement à la lutte contre le changement climatique. La banque s’est ainsi fixée des engagements ambitieux à horizon 2030 et 2050 en visant une réduction de 30% de l’intensité carbone de ses émissions financées à l’horizon 2030, et l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050.
En parallèle, la Banque poursuit ses efforts sur son propre périmètre d’activités (Scopes 1 & 2), avec un objectif de réduction de 5% par an de ses émissions opérationnelles, notamment à travers des initiatives d’efficacité énergétique et l’augmentation de la part d’énergies renouvelables.